Le masque, un nouveau déchet !
Après les canettes, plastiques et autres déchets, voici un nouveau venu dans le paysage « LE MASQUE » .
Depuis quelques temps maintenant, et pour faire face à la crise sanitaire dûe au coronavirus, le port du masque est devenu obligatoire, pour la protection de tous.
A l’échelle française, une consommation de deux masques jetables par personne et par jour représenterait environ 400 tonnes de déchets quotidiennement, de quoi rendre ce petit bout de plastique bien encombrant !
Les masques chirurgicaux ainsi que les masques « FFP2 » sont fabriqués à partir de polypropylène, un polymère qui s’apparente à du plastique. Ce matériau n’est pas biodégradable ni compostable, il mettrait des centaines d’années (450 ans) pour se dégrader sous l’action des rayons UV, engendrant une pollution conséquente.
Ces masques, potentiellement contaminés, sont très souvent retrouvés dans les poubelles de tri sélectif (jaune), constituant un risque sanitaire pour les agents de collecte, et une erreur de tri évidente.
C’est un déchet nocif car il contient du plastique, polypropylène, ainsi que des flux transpirants et sans doute des bactéries. Il ne faut vraiment pas le jeter n’importe où.
Jetons nos masques, gants, mouchoirs et lingettes, dans des sacs fermés et dans nos poubelles à ordures ménagères (grise).
De plus, ne pouvant pas être pris en charge par le centre de tri, en plus de constituer un risque sanitaire pour les agents du centre de tri également, ils créent une charge financière et écologique supplémentaire pour tous, puisqu’ils sont orientés vers un traitement par enfouissement.
Rappel :
Jeter son masque par terre est passible d'une amende comme tout autre abandon de déchet.
Si vous ne triez pas correctement vos masques il y a de forte chance pour qu’ils arrivent dans nos mers ou océans. Soyons vigilants ensemble !
