Depuis le mois de mai 2018 une vingtaine d'apprenants planche dur pour se former au métier de développeur web dans les locaux de la CCV, où a élu domicile la seizième école du numérique lancée par la Région Occitanie / Pyrénées - Méditerranée.
Le programme de formation des écoles du numérique en Occitanie s'inscrit dans le dispositif national de Grande École du Numérique créé par le gouvernement en 2015. Les formations de la Grande Ecole du Numérique sont ouvertes à tous, sans distinction académique, économique ou sociale. Elles accueillent des publics éloignés de l’emploi pour en faire les nouveaux talents du numérique.
La Région Occitanie s'est fortement impliquée dans ce dispositif, en ouvrant des Écoles sur l'ensemble de son territoire, en collaboration avec les collectivités territoriales. La formation est entièrement financée par la Région, et assurée par l'ADRAR.
Pour créer cette École régionale du numérique, la Région avait lancé en 2015 un Appel à manifestation d’intérêt à destination des collectivités de son territoire. Cette dynamique a peu à peu permis l’ouverture de 15 antennes, notamment hors des métropoles, auxquelles s’ajoute donc depuis le mois de mai celle de Carbonne, pour laquelle la candidature de la Communauté de Communes du Volvestre a été retenue.
Il faut savoir qu' en Occitanie, le numérique représente plus de 63 600 emplois et 16 500 entreprises, selon les chiffres de la Région, ce qui montre à quel point l'enjeu du numérique est capital pour tout territoire qui souhaite s'inscrire avec dynamisme dans la modernité.
L'École Régionale du Numérique permet à des personnes éloignées de l'emploi de se construire un avenir et de participer au développement de la région, le tout sans oublier les population hors grandes métropoles. On comprend dès lors pourquoi la CCV a souhaité s'inscrire dans cette démarche en accueillant une nouvelle formation. Laquelle se tient dans les locaux des services techniques, réaménagés pour l'occasion.
Pour finir, on soulignera le succès déjà avéré du dispositif, qui fait état d'un taux de sorties positives de 80% réparties comme suit : 64% de salariés, 4% d'entrepreneurs et 10% de poursuite d'études spécialisées.