La Communauté de Communes du Volvestre a vu le jour le 1ᵉʳ janvier 2017, à la suite de la fusion des anciennes Communautés de Communes du Volvestre et Garonne-Louge. Aujourd’hui, notre intercommunalité regroupe 32 communes, représentant plus de 31 000 habitants, et fait partie du canton d’Auterive.
L’ancienne Communauté de Communes du Volvestre
Créée en 1996, l’ancienne Communauté de Communes du Volvestre réunissait 28 communes et comptait 21 000 habitants.
Ces communes ont choisi de s’unir pour former un espace de solidarité et mutualiser leurs efforts en matière de développement local. Les communes concernées étaient : Bax, Bois-de-la-Pierre, Canens, Carbonne, Castagnac, Gensac-sur-Garonne, Goutevernisse, Gouzens, Lacaugne, Lafitte-Vigordane, Lahitère, Lapeyrère, Latour, Latrape, Lavelanet-de-Comminges, Mailholas, Marquefave, Massabrac, Montaut, Montbrun-Bocage, Montesquieu-Volvestre, Montgazin, Peyssies, Rieux-Volvestre, Saint-Christaud, Saint-Julien-sur-Garonne, Saint-Sulpice-sur-Lèze et Salles-sur-Garonne.
L’ancienne Communauté de Communes Garonne-Louge
Composée à l’origine des communes de Capens, Longages et Noé, cette intercommunalité s’est élargie en 2014 avec l’intégration de Mauzac, regroupant ainsi près de 7 500 habitants.
La Communauté de Communes du Volvestre aujourd’hui
La loi NOTRe (Nouvelle Organisation Territoriale de la République) du 7 août 2015 a imposé une révision des schémas départementaux de coopération intercommunale. L’objectif était de créer des EPCI (établissements publics de coopération intercommunale) plus vastes, regroupant au minimum 15 000 habitants, sauf exceptions.
Dans ce cadre, l’ancienne Communauté de Communes Garonne-Louge a dû fusionner avec une autre structure intercommunale. Après une analyse des enjeux de cohérence territoriale et des accords politiques, la fusion avec la Communauté de Communes du Volvestre a été décidée, donnant naissance à la nouvelle entité au 1ᵉʳ janvier 2017.
L’émergence des intercommunalités
Au 1ᵉʳ janvier 2024, la France compte 34 935 communes, dont près de 72 % ont moins de 1 000 habitants. Ce morcellement territorial, unique en Europe, a conduit à la création et au renforcement des intercommunalités pour mutualiser les ressources et optimiser la gestion des services publics.
Plusieurs réformes législatives ont marqué l’évolution de la coopération intercommunale :
- 1890 : Création des syndicats de communes à vocation unique (SIVU).
- 1959 : Apparition des syndicats intercommunaux à vocation multiple (SIVOM), facilitant la gestion commune des services techniques (déchets, eau, assainissement, voirie).
- 1966 : Naissance des premières communautés urbaines (Lyon, Lille, Bordeaux et Strasbourg).
- 1992 : La loi n°92-125 du 6 février crée les communautés de communes, pour une coopération élargie.
- 1999 : La loi Chevènement simplifie et renforce la coopération intercommunale, avec l’introduction des communautés d’agglomération et des bases du cadre institutionnel actuel.
- 2010 : Création des métropoles (loi du 16 décembre 2010), rendant obligatoire l’appartenance des communes à un EPCI.
- 2014 : La loi MAPTAM (modernisation de l’action publique territoriale et affirmation des métropoles) consolide les métropoles.
Les types d’intercommunalités aujourd’hui
Aujourd’hui, il existe cinq grandes catégories d’établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre :
- Communautés urbaines
- Communautés d’agglomération
- Métropoles
- Syndicats de communes
- Communautés de communes